CERTIWAL SPRL
CERTIWAL SPRL est votre partenaire en matière de certifications lors de transactions immobilières sur le territoire Wallon.
Votre bien va bientôt être mis en vente ou loué, dans ce cas vous avez légalement besoin d'un ou de plusieurs documents pour que cette transaction puisse avoir lieu.
Si vous vendez ou vous louez, vous devrez présenter un certificat PEB.
Si vous vendez un bien construit avant 1981 vous avez l’obligation de présenter un certificat de conformité de l’installation électrique au notaire pour que la signature de l’acte puisse avoir lieu.
Désormais vous n'aurez plus besoin de passer par 2 interlocuteurs , grâce à un partenariat de qualité CERTIWAL SPRL vous fournit ces 2 services via une seule personne qui vous suivra tout au long de vos démarches.
Certificats PEB
Notre entreprise établit des certificats de performance énergétique de bâtiments pour le parc existant en Région wallonne. Un bâtiment existant est un bâtiment dont la date du permis d’urbanisme est antérieure au 01 mai 2010.
Un certificat PEB est outil de comparaison de la performance énergétique des bâtiments entre eux. Tout comme votre électroménager, votre bien reçoit un label énergétique allant de A++ à G en fonction de la performance énergétique de celui-ci. Un certificat PEB est valable 10 ans.
Pour le logement collectif, nous établissons aussi les rapports partiels obligatoires pour les systèmes communs à toutes les unités d’habitations de l’immeuble concerné.
Ci-dessous vous trouverez toutes les informations pratiques concernant la certification PEB.
CONTACT : 0477/31.11.77
Préparation de la visite du certificateur PEB
Notre objectif est de vous faciliter la vie au maximum tout en valorisant au mieux vos biens immobiliers.
Pour vous servir au mieux, le propriétaire peut nous fournir une série de preuves acceptables pour valoriser son bien.
La méthode n’impose pas au certificateur de rechercher les preuves acceptables, c’est le propriétaire qui doit lui fournir. Pour avoir un label le plus réaliste possible de votre logement le certificateur a besoin d’un maximum de preuves acceptables parmi la liste ci-dessous. Ces documents doivent être remis au certificateur lors de sa visite.
Documents pouvant être mis à disposition du certificateur et être pris en compte comme preuves acceptables (source : RW) :
- une déclaration PEB relative au logement lui-même ;
- un certificat de performance énergétique antérieur relatif au logement lui-même ;
- un certificat de performance énergétique établi pour un autre logement du même immeuble construit simultanément par le même maître de l'ouvrage au cours d'un même chantier et dont les façades ont les mêmes apparences constructives ;
- un certificat de performance énergétique établi pour un autre logement faisant partie du même groupe de bâtiments construits simultanément par le même maître de l'ouvrage au cours d'un même chantier et dont les façades ont les mêmes apparences constructives ;
- une attestation " Construire avec l'énergie " , postérieure à 2006, relative au logement lui-même ;
- une demande acceptée d'une prime de la Région wallonne pour le placement d'isolant ;
- des documents complets établis dans le cadre d'une demande de réduction d'impôt suite à la réalisation de travaux économiseurs d'énergie (y compris les attestations datées et signées établies par l'entrepreneur enregistré qui a réalisé les travaux) ;
-
un dossier de chantier complet relatif à la construction de l'immeuble comprenant:
- les originaux signés par l'entrepreneur des documents constituant le contrat d'entreprise (contrat d'entreprise, plans, cahier spécial des charges, métrés récapitulatifs et descriptifs) et
- le décompte final de la réalisation des travaux montrant dans quelle mesure le contrat a été respecté avec les factures acquittées pour le montant total ;
- une attestation de certaines caractéristiques influençant les performances thermiques du bâtiment , signée par l'architecte auteur du projet ayant réalisé les documents contractuels d'entreprise et contrôlé le chantier ;
- un permis d'urbanisme (uniquement pour montrer la date de réalisation de certains travaux) ;
- les factures originales acquittées d'un entrepreneur enregistré ayant réalisé des travaux dans l'immeuble à condition que ces travaux soient clairement décrits ;
- un dossier photographique permettant d'identifier le bâtiment, la paroi concernée, la présence, le type et éventuellement l'épaisseur de l'isolant mis en oeuvre ou la présence d'une lame d'air ou encore le type de paroi ;
- la documentation technique des installations de chauffage réellement présentes ;
- les données inscrites dans les certificats verts pour déterminer la production de cellules photovoltaïques
Le certificateur tiendra aussi compte des plaques signalétiques présentes sur les appareils de chauffage ou de production d'eau chaude sanitaire.
Plus d'informations à propos de la certification PEB
Introduction
Bonjour à tous et à toutes,
Cette page de notre site s’adresse à toutes les personnes qui s’intéressent à la certification de performance énergétique de bâtiments résidentiels existants.
Certificateur PEB et Gérant de la SPRL CERTIWAL, mon plus grand souhait serait que la certification PEB soit mieux connue du grand public.
Certifiant des dizaines de biens immobiliers par mois, je me rend compte au quotidien que ce n’est pas encore le cas. C’est pourquoi je vous invite à découvrir les différentes facettes de la certification PEB.
J’ai souhaité ne pas trop rentrer dans le détail théorique mais expliquer aux consommateurs que nous sommes les raisons de l’intérêt de ce travail et le métier de certificateur PEB.
Quand faut-il faire certifier son bâtiment ?
La certification PEB est obligatoire dans le cadre de la vente ou de la location d’un bien résidentiel existant. Un bâtiment résidentiel existant est un bâtiment dont le permis d’urbanisme date d’avant le 01 mai 2010.
Pour les bâtiments neufs, le chantier doit être suivi par un Responsable PEB pour que bâtiment réponde à la norme de consommation énergétique en vigueur en Région Wallonne. Cette norme est actuellement de maximum 130 KWh par mètre carré par an.
L’origine de notre métier est une directive européenne datant de 2002 qui oblige les états membres à évaluer l’indice de performance énergétique des bâtiments dans le cadre de la vente ou de la location de ceux-ci. Cette mesure est pleinement d’application depuis le 01 juin 2011.
Pourquoi faut-il certifier un bâtiment ?
La raison en est simple. Le parc de bâtiments existant en Europe représente 40 % de la consommation énergétique européenne. Les réserves d’énergies fossiles diminuent de plus en plus et donc le coût de l’énergie ne cessera de croître dans les années à venir. Il est donc temps de consommer mieux. Je préfère dire mieux que moins car espérer que nous allons consommer moins du jour au lendemain est un doux rêve.
La certification PEB a le mérite de permettre à l’acheteur ou au loueur potentiel de savoir à quoi il s’engage d’un point de vue coût énergétique s’il s’installe dans ce bien.
La certification PEB n’a pas toujours bonne réputation car elle représente un coût pour le propriétaire. C’est pourtant un travail très intéressant car s’il est bien fait il peut représenter un bon outil de départ pour l’amélioration des performances énergétiques du bâtiment analysé. Dans le cadre d’une vente le propriétaire n’occupera évidemment plus le bâtiment et cela n’a donc pas d’intérêt me direz-vous. Dans une majorité des cas, tôt ou tard un propriétaire achètera un autre bien et il sera donc content aussi d’être informé de l’indice de performance énergétique du bien qu’il va acquérir.
L’indice de performance énergétique accompagnera bientôt toutes les annonces de vente ou de location d’un bien immobilier, il aura donc de plus en plus une incidence sur le prix de vente ou de location de celui-ci. Employer les services d’un certificateur sérieux peut donc aussi s’avérer très rentable.
Un certificat PEB, cela ressemble à quoi et quelles informations y retrouve-t-on ?
Un certificat PEB se présente sous la forme d’un rapport de 5 à 6 pages.
La Région Wallonne a réalisé deux brochures qui sont très bien faites à ce sujet.
· Achat-Location : les bâtiments affichent leurs consommations d’énergie.
· Quelles informations dans le certificat PEB.
Je vous invite à les consulter via le lien suivant : http://energie.wallonie.be/fr/brochures-certification-peb.html?IDC=7556
Dans notre cas, retenons qu’en fonction de la valeur de la consommation énergétique du bien analysé nous obtiendrons un label qui va de la lettre A à G. Ce label est écrit sur la première page du rapport. A est le meilleur label. Pour être complet, le label A est composé de trois label : A, A+ et A++ ; A++ représentant le bâtiment le moins énergivore.
Le métier de certificateur PEB
Un certificateur PEB est une personne qui remplit soit une condition de diplôme (Ingénieur Civil, Ingénieur industriel, Architecte ou Gradué en construction) soit une condition d’expérience de minimum 2 ans dans le domaine énergétique et qui a réussi les examens de la formation de certificateur PEB.
Après réussite de la formation et après acceptation Ministérielle le futur certificateur PEB obtient un numéro d’agrément qui lui permet d’exercer son métier.
La Région Wallonne a fait le choix de rendre l’accès à la profession difficile ce qui explique que nous soyons moins nombreux qu’en Région Flamande et Bruxelloise. Nous sommes actuellement environ 1500 pour plus ou moins 80000 transactions immobilières par an. Un certificat est valable 10 ans et comme le parc Wallon est composé de 1200000 logements résidentiels existant, il reste donc du travail.
Le bon certificateur PEB est une personne qui va essayer de rassembler le plus de données possibles pour obtenir la meilleure représentation énergétique de votre bien. Il obtient ces données appelées preuves acceptables de manière visuelle, tactile ou sonore et en suivant une méthodologie très stricte.
Comme vous avez pu le lire dans la brochure de la Région Wallonne, ces données concernent :
- L’enveloppe du bâtiment (murs, planchers, toitures et ouvertures)
- Système(s) de chauffage
- Système(s) d’eau chaude sanitaire
- Système(s) de ventilation
- Système(s) de production d’énergie renouvelable (solaire thermique, solaire photovoltaïque ou cogénération.
Enveloppe du bâtiment :
Les données concernant l’enveloppe du bâtiment ont le plus d’impact au niveau du score énergétique d’un bâtiment.
Lorsqu’on veut diminuer la consommation énergétique d’un bâtiment c’est par là qu’il faut commencer. Pourquoi vouloir améliorer la performance d’un système chauffage alors qu’on peut tout simplement consommer moins.
Votre maison contient une quantité d’énergie sous forme de chaleur. Celle-ci aura naturellement tendance à circuler de l’endroit le plus chaud vers l’endroit le plus froid pour chercher à équilibrer la température de l’environnement, c’est une des bases de la thermodynamique.
En Belgique comme il fait souvent plus froid dehors que dedans, la chaleur circulera généralement de l’intérieur vers l’extérieur d’un bâtiment. Pour s’échapper au travers d’une paroi, la chaleur utilisera entre autres la conduction thermique, c’est dire qu’elle circulera à travers la paroi, et ce de molécule de matière en molécule de matière. Une bonne connaissance de la matière et de la thermodynamique sont donc conseillée pour exercer le métier.
Le facteur le plus important pour l’enveloppe d’un bâtiment est donc le type de matière qui compose ses parois. En définissant le volume chauffé du bâtiment composé sur chacune de ses faces par des surfaces de déperditions on peut évaluer la performance de l’enveloppe du bâtiment.
Pour simplifier, une surface de déperdition est constituée d’une paroi en contact avec un environnement non chauffé comme par exemple une cave, un grenier, le sol. En définissant la composition de chacune de ses couches (matériaux porteur, lame d’air éventuelle, présence éventuelle d’isolant, matériau de parement) on définira la résistance thermique de l’ensemble de la paroi, c’est-à-dire sa capacité à retenir la chaleur.
En pratique, sur place le certificateur à besoin de ses connaissances et d’un peu de matériel :
- Du papier quadrillé
- Une latte ou une équerre
- Un porte-mine
- Un appareil de mesure de distances et d'angles, généralement un distomètre laser.
Cela représente 80 % de travail sur place, c’est donc mieux si vous possédez les plans de votre habitation et c’est pourquoi certains certificateurs vous demande un supplément si vous ne possédez pas ceux-ci.
Système de ventilation :
Après avoir amélioré l’enveloppe du bâtiment, il faut pouvoir contrôler le flux d'air qui y circule. Ce facteur représente en moyenne 15% des pertes énergétiques d’un bâtiment. Le certificateur est là pour constater de la présence ou non d’un système de ventilation. Si un système est présent, restera à en définir le type.
Système(s) de chauffage :
Le rôle du certificateur est de constater la présence d’un système de chauffage ou pas. Ce système peut être local (chauffe une pièce) ou central (chauffe toute la maison). En présence d’un système de chauffage central de nombreux facteurs seront pris en compte, il faut tenir compte de dizaines de paramètres regroupés dans les familles suivantes :
- Performance de l’émission de chaleur
- Performance de la distribution de chaleur
- Performance du stockage éventuel de chaleur
- Performance de la production de chaleur
- Performance des auxiliaires de chauffage (ventilateurs, circulateurs, etc.)
La règle de base : un bon système de chauffage est un système qui consomme peu ou pas pour produire beaucoup. Les nouvelles technologies et la maitrise de plus en plus grande des techniques de régulation font que la performance de ces systèmes varie très fort entre une maison d’il y a seulement quelques années et une maison un peu plus récente.
Système d’eau chaude sanitaire :
Même principe, produire le plus possible en consommant le moins possible.
Les paramètres principaux sont les suivants :
- Type de production et régulation de celle-ci
- Stockage ou non de l’eau chaude sanitaire
- Distance entre les points de puisage et la production
Systèmes d’énergie renouvelables :
Voici les systèmes que la méthode reprend :
- Système de chauffage via pompe à chaleur
- Panneaux solaires thermiques, généralement pour préchauffer l’eau chaude sanitaire dans un ballon tampon.
- Panneaux solaires photovoltaïques pour produire de l’énergie sous forme d’électricité.
- Cogénération pour produire de l’électricité et de la chaleur en même temps.